En ces temps de crise sanitaire nombreux sont les articles, études et commentaires mettant en avant l’intérêt d’une pratique régulière d’activité physique pour le maintien d’une « bonne santé ».
Alors qu’y a-t-il de changé depuis l’arrivée de la crise ?
Activité physique et COVID
Tout commence par une constatation des professionnels de santé en charge des patients COVID.
Les personnes qui étaient physiquement inactives pendant les deux ans avant de contracter la maladie sont plus susceptibles de développer une forme grave.
Activité physique et « COVID long »
L’activité physique est la base de la rééducation des fonctions altérées par la maladie : respiration courte, fatigue, récupération plus difficile, troubles du sommeil, etc…
Activité physique et période de confinement
Les restrictions imposées, le manque d’envie et de motivation, les facteurs psychologiques tels que la sidération, le manque de moyens lié aux fermetures des salles de sport ont entrainé une diminution d’activité physique pour 53% des Français.
Activité physique comme support du lien social
La communication, des objectifs communs à courts, moyens et longs termes, les relations d’inter motivation font de l’activité physique un support idéal pour le lien social.
La sédentarité des jeunes, une bombe à retardement
Une étude de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) publiée en novembre 2020 estime que 66% des jeunes de 1 à 17 ans présentent « un risque sanitaire préoccupant » car ils se trouvent au-dessus des 2 heures d’écran et en dessous des 60 min d’activité physique quotidiennes.
Plus inquiétant encore : 49% des jeunes interrogés dépassent les 4h30 de temps-écran et n’atteignent pas les 20 min d’activité physique par jour, ce qui représente « un risque sanitaire très élevé ».
Amendement N° 369 du 13 mars 2021
Conscients de ces changements, nos parlementaires ont élargi la prescription de « sport sur ordonnance » aux pathologies chroniques (diabète, BPCO, hypertension…) et aux personnes présentant de facteurs de risques (Obésité – IMC > 30, infection due au coronavirus…)
Sources : www.anses.fr www.legifrance.gouv.fr
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